La raffinerie des Antilles-Guyane adapte son outil industriel afin qu’il soit plus respectueux de l’environnement tout en développant d’autres sources et vecteurs d’énergie. Le point sur l’évolution de SARA avec Michel YP-TCHA, Directeur Stratégie et Transitions.
Texte Adeline Louault – Photo Jean-Albert Coopmann
Quels sont les nouveaux enjeux auxquels SARA doit faire face ?
Comme toute entreprise française, nous nous conformons à la Stratégie Nationale Bas-Carbone et à la Loi sur la Transition Énergétique et la Croissance Verte. SARA est tenue de se repositionner non plus seulement comme un fournisseur de produits hydrocarbonés mais comme un leader énergéticien. Par ailleurs, SARA se doit de répondre aux obligations de ses actionnaires qui imposent par leur RSE de verdir ses activités.
Quelle est la démarche adoptée en Martinique ?
Nous continuons à fournir des énergies fossiles mais aussi des énergies plus vertes et moins carbonées pour répondre aux programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE). En dépit d’une légère décroissance avec la pénétration de véhicules électriques ou hybrides, le marché demeure encore carboné. Mais nous ne pouvons nous satisfaire de cette situation, aussi notre contribution à la Transition Énergétique porte sur la décarbonation de notre cœur de métier et la diversification de nos activités.